Tua Tagovailoa et compagnie : le nombre de commotions cérébrales doit être une motivation – un commentaire

A la suite de l’affaire Tua Tagovailoa, la NFL a renforcé ses enquêtes sur les commotions cérébrales. Cela porte ses fruits, mais ne doit pas s’arrêter là. Un commentaire.

Le nombre de commotions cérébrales dans la NFL a augmenté. Et c’est une bonne nouvelle.

Oui, vous avez bien lu.

Bonne parce que la NFL contrôle plus sévèrement après la blessure de Tua Tagovailoa lors de la quatrième semaine de la saison régulière – et que le nouveau système fonctionne manifestement.

Tua Tagovailoa : tragique, mais sans alternative

Parce que ce n’est pas comme si le jeu était devenu plus dur ou plus brutal. Les obstacles au Protocole de la Concussion ont été relevés. Là où auparavant un joueur aurait été laissé passer et autorisé à reprendre le jeu, il est aujourd’hui retiré de la circulation. Pour le quarterback des Dolphins Tagovailoa, cela a été tragique du point de vue sportif après sa deuxième commotion cérébrale, mais sans alternative pour des raisons de santé.

En effet, plus les commotions cérébrales sont détectées tôt et plus les contrôles sont limités, mieux c’est pour les joueurs. Ils seront ainsi nettement mieux protégés.
Il est impossible d’éviter complètement les blessures à la tête dans un sport de contact total – ou plutôt de collision – comme le football américain, et il en sera toujours ainsi.

Mais ce qui est essentiel, c’est que les évolutions positives soient utilisées pour aller de l’avant. Continuer à chercher des améliorations, à éduquer. Le casque spécial pour les quarterbacks, qui doit être introduit, est une telle étape.

L’immobilisme est une régression

L’immobilité est une régression. C’est ce qu’il faut toujours garder à l’esprit. Pour que la nouvelle pensée qui s’installe reste durable.

Car le passé a montré que le thème des blessures à la tête n’était pas toujours une évidence et qu’il était loin de l’être, que beaucoup de choses étaient enjolivées ou pas assez prises au sérieux, comme par exemple dans le cas de la maladie cérébrale CTE.

Mais ce ne sont pas seulement les responsables qui sont interpellés, mais aussi les joueurs et les entraîneurs, car la déraison règne encore trop souvent en matière de blessures à la tête. Or, on ne plaisante pas avec eux.

Et c’est pourquoi l’augmentation des chiffres n’est évidemment pas une bonne nouvelle, mais un signal d’alarme.

Un signal que la NFL doit écouter

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