New England Patriots : Bill Belichick et son côté doux

Bill Belichick est un dur à cuire. Mais la légende des entraîneurs des Patriots de la Nouvelle-Angleterre a aussi un côté tendre, comme le révèle Seth Wickersham dans son nouveau livre.

Munich – La grande énigme Bill Belichick : à quel point le cœur de la légende des entraîneurs des New England Patriots est-il mou ?

La carapace dure, les côtés noueux de l’homme de 69 ans sont bien connus, l’école exigeante pour les joueurs, avec laquelle il a fait des Patriots l’équipe la plus performante de ces 20 dernières années, également.

Mais il semble qu’il y ait aussi un côté Belichick qui s’occupe de son équipe d’entraîneurs d’une manière spéciale.

« Green Balls » from the coach

Comme l’écrit le journaliste d’ESPN Seth Wickersham dans son nouveau livre sur les New England Patriots (« It’s Better To Be Feared »), Belichick a payé ses collègues de sa propre poche. Il leur donnait des primes pour des performances spéciales – des « balles vertes », comme on l’appelle apparemment chez les Patriotes.

« Belichick a récompensé de sa poche des entraîneurs qui gagnaient peu », écrit Wickersham. « Pendant la saison, il distribuait ce qu’on appelle des ‘balles vertes’, des liasses d’argent qui pouvaient atteindre des milliers de dollars. Après la saison, il faisait un chèque personnel – parfois à six chiffres – aux employés qui avaient obtenu des résultats supérieurs à la moyenne. »

L’inconvénient : les journées à Foxboro sont souvent très longues. Pourtant, Belichick montre l’exemple, étant au bureau à 4h30 du matin et ne rentrant parfois pas chez lui avant minuit. Entre-temps, il réunit les entraîneurs et procède avec eux à une analyse minutieuse. Wickersham décrit l’atmosphère comme « calme, sans vie et concentrée ».

Ou, comme le dit le célèbre mantra des Patriots, « Faites votre travail ! ».

« Ballons verts » ou pas, malgré le travail acharné, Belichick est aussi connu pour avoir souvent sous-payé les entraîneurs, selon Wickersham. Il y avait donc apparemment des surnoms pour les entraîneurs : les « PHD » pour « poor, hungry, and driven » (pauvres, affamés et motivés) et les « 20/20 », de jeunes entraîneurs qui travaillent 20 heures par jour pour 20 000 dollars par an.

Springboard et loyauté

Le bon : Travailler pour les Patriots s’est souvent avéré être un tremplin vers des postes d’entraîneur plus élevés dans d’autres équipes. Et, selon Wickersham : Belichick est loyal, il a rarement viré des coachs. Wickersham révèle qu' »une fois qu’on y est entré, on y est généralement entré ».

Et pourrait espérer des « boules vertes » après tout.

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2 ans ago
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