Les New York Jets sont la seule équipe à n’avoir encore remporté aucune victoire cette saison. C’est pourquoi certains spéculent déjà sur une fin rapide du mandat d’Aaron Glenn. Mais selon un rapport, celui-ci a plusieurs arguments en sa faveur.
Lorsque l’on parle des postes à risque dans la NFL ces dernières semaines, un nom revient sans cesse : Aaron Glenn. Avant la semaine 7, ses New York Jets sont la seule équipe à n’avoir enregistré que des défaites jusqu’à présent.
Avant le match à domicile contre les Carolina Panthers, qui ont remporté leurs deux derniers matchs, le bilan est décevant : 0-6. Néanmoins, Glenn n’a pas à s’inquiéter pour l’instant de voir son premier poste d’entraîneur principal prendre fin rapidement. Comme le rapporte « The Athletic », il ne faut pas s’attendre à ce que l’entraîneur de 53 ans doive démissionner pendant la saison ou pendant l’intersaison.
Cela s’explique toutefois moins par les performances sportives que par la grande retenue dont fait preuve le propriétaire Woody Johnson, comme le rapportent plusieurs sources au sein de l’équipe. Il laisse plutôt carte blanche à Glenn pour constituer une équipe, créer une culture et une vision. Cela semble traduire une grande conviction, pour ne pas dire une confiance illimitée.
À cela s’ajoute le fait que Glenn est très bien rémunéré. Selon plusieurs sources de la ligue, son salaire serait supérieur à celui de Robert Saleh, qui était rémunéré cinq millions de dollars par an. Ce dernier est finalement resté plus de trois ans sans avoir obtenu un seul bilan positif en fin de saison.
Si Johnson licencié Glenn dès la fin de cette saison, il devrait apparemment continuer à le payer pendant quatre ans supplémentaires sans profiter de son travail. Et c’est précisément ce que le milliardaire veut éviter à tout prix.
Glenn chez les Jets : les Lions soulignent son ADN particulier
Glenn a également à son actif son rôle dans la reconstruction réussie des Detroit Lions, où il a été coordinateur défensif pendant quatre ans et donc l’un des principaux interlocuteurs de l’entraîneur principal Dan Campbell. La franchise de « Motor City » a également commencé tout en bas de l’échelle, avant de se hisser deux fois en playoffs et d’enthousiasmer les fans de football américain du monde entier.
Selon le rapport, Campbell et Kelvin Sheppard, le successeur de Glenn chez les Lions, ont tous deux souligné que ce dernier avait l’ADN nécessaire pour faire preuve de la même mentalité et de la même concentration même dans les périodes sans victoires. Ne pas changer. Cela a également été confirmé par les professionnels des Lions.
En fin de compte, Glenn a donc besoin de temps pour développer son idée du football des Jets de demain. Et il semble l’avoir. Malgré des décisions discutables, comme l’abandon du drive lors du match à Londres contre les Denver Broncos, après le faux punt réussi juste avant la pause. Malgré sa décision de se séparer d’Aaron Rodgers et de miser désormais sur Justin Fields, un quarterback de transition.
Cependant, on constate que la frustration augmente. Par exemple chez Garrett Wilson, qui, après la fin de la première mi-temps à Londres, a levé les bras en l’air avec agacement et a eu du mal à se calmer. Après tout, le vestiaire des Jets serait encore intact. Et pas seulement celui de la capitale britannique.
Glenn sur le point d’être licencié ? La question du repêchage pourrait être décisive
À quel point les joueurs comptaient sur Glenn, du moins au début, est apparu clairement lorsqu’ils ont déclaré cet été que le camp d’entraînement était beaucoup plus physique sous sa direction et qu’il réussissait mieux à les responsabiliser face à leurs erreurs. De plus, grâce à sa propre expérience, il savait comment les préparer à faire face aux moments difficiles qui les avaient autrefois fait s’effondrer.
Mais cela ne se reflète pas encore dans les matchs. Selon les professionnels, ils ne se pointeraient pas du doigt, du moins entre eux. C’est un signe positif. Glenn semble donc avoir le contrôle sur l’équipe, qui reste soudée.
L’article souligne toutefois que si la saison s’avère à nouveau décevante, les Jets devront se poser une question importante : font-ils confiance à Glenn pour faire le bon choix avec le premier choix de la draft, ou l’un des premiers ? Peut-être trouver un quarterback capable de mener la franchise pendant des années ? Même si Glenn a quelques arguments en sa faveur, il n’y a aucune garantie d’un emploi à long terme. Mais au moins, la situation ne semble pas aussi désespérée que le laisse craindre un premier coup d’œil au bilan.




Comments
No Comments